Protégez votre maison avant les vacances
Si l’on en croit certaines statistiques, on recenserait annuellement environ 85.000 cambriolages en Belgique, soit plus de 200 par jour ! Ces chiffres répétés à l’envi par les journaux accroissent toujours plus le sentiment d’insécurité au sein de la population… En même temps que le chiffre d’affaires des entreprises du secteur de la sécurité. « Les ventes sont en plein boom, particulièrement chez les particuliers. Pas besoin de prospection, le bouche-à-oreille suffit », confirme-t-on chez Technical Sécurity. On aurait toutefois tort d’imaginer une cohorte de citoyens paranos prêts à transformer leur habitation en bunker inexpugnable. « Dans 80% des cas, il s’agit de personnes ayant déjà fait l’objet d’un cambriolage et qui vivent dans la hantise que l’experience se renouvelle ».
Si le matériel destiné à la protection domestique a vu ses prix baisser ces dernières années, il apparaît toutefois que le pire y côtoie le meilleur et que si le marché de la sécurité est prodigue en produits de toutes sortes, certains relèvent essentiellement du placebo. « De toute façon, dans ce domaine, une hirondelle ne fait pas le printemps et la sécurisation d’une habitation passe moins par un produit – aussi fiable soit-il – que par un système global« .
Le pire côtoie le meilleur
Aujourd’hui, l’installation d’un système d’alarme constitue l’une des premières réponses préventives appliquées par les propriétaires et locataires. Près d’un Belge sur deux y a recours. Schématiquement, un système d’alarme se compose de quatre éléments : les éléments de détection, la centrale, la commande et l’alerte. Les installations d’alarme actuelles se différencient radicalement des modèles antérieurs par leur discrétion, leurs fiabilité et leur prix qui s’est fortement démocratisé (on peut ainsi acquérir une installation correcte pour un prix variant de 1.300 à 2.000 euros). On estime à quelque 600.000 le nombre de centrales d’alarme installées en Belgique, dont 350.000 protègent des habitations à caractère privé. De différents types, ces centrales répondent à des impératifs de protection mais fournissent également divers services connexes. Ainsi, les potentialités des systèmes d’alarme actuels peuvent être sensiblement élargies grâce à l’installation d’un système domotique. Exemple parmi d’autres : lorsque le système d’alarme dans ses diverses applications (détecteur de mouvements, détecteur de porte ouverte, etc.) est relié à d’autres fonctionnalités du système domotique (l’éclairage, l’installation audio, les stores…), il est possible de programmer le système pour que, lorsque quelque chose de suspect est détecté, les lumières s’allument ou s’éteignent, l’installation hi-fi se mette en marche ou les volets descendent ou remontent. Plus direct : la centrale de contrôle peut également envoyer un signal par téléphone ou par modem vers le télécopieur, le GSM, le sémaphone ou l’ordinateur de l’occupant lui signalant qu’une présence suspecte a été détectée à son domicile.
Dans ce domaine, les fabricants rivalisent d’imagination. Une aubaine car les cambrioleurs ne sont pas en reste.